mardi 11 mai 2010

Deftones - Diamond Eyes


Je vous avoue qu'il m'a fait un peur ce nouveau Deftones. J'ai bien cru que pour la deuxième fois je serais déçu. Si l'éponyme m'avait surpris, il s'était très vite montré à la hauteur de ses prédécesseurs, ce qui n'est pas le cas pour Saturday Night Wrist qui, malgré de très bon morceaux, ne parvenait pas à trouver cette cohérence propres aux autres albums. Diamond Eyes a failli me décevoir mais il n'en est rien. On parle partout de "retour en arrière", et ce n'est pas faux, les premières écoutes sont sabordées par la production monstrueuse mettant en avant des riffs simples, ultra-plombés, mais rappelant plus la violence teenage basique de Bored ou 7 Words que la finesse des derniers albums. Après deux écoutes j'ai d'ailleurs reposé Diamond Eyes, avec la sensation de tenir entre les mains un disque bâclé (la faute ou pas aux difficultés rencontrées par le groupe sans son bassiste de toujours etc.)
Et puis je l'ai repris ce disque, quelques semaines plus tard, pour constater que derrière ses guitares de bûcherons se cachaient des arrangements ciselés et, surtout, un retour en force de Moreno et de ses lignes de chant poignantes. On ne peut pas nier un certain ralentissement dans l'évolution de Deftones, Diamond Eyes se démarquant des derniers albums par un éclat brut, direct et hargneux. Ce que j'avais pris comme un défaut lors des premières écoutes n'en est pas un. Deftones retrouve ici une cohérence que n'avait pas Saturday Night Wrist. On sent l'album habité par une présence, une aura, beaucoup plus franche que sur son prédécesseur, lui un peu trop éparpillé pour être honnête.

Coucou
Coucou
Coucou hibou coucou, vivement la suite.

Si tu ne l'as toujours pas écouté (MER IL ET FOU) voilà un petit aperçu :



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