dimanche 28 mars 2010

Triptykon - Eparistera Daimones


Fondamentalement, ce premier album de Triptykon n'est pas mauvais. Il est même excellent. Le problème c'est qu'il n'y a aucun intérêt à le chroniquer. Triptykon, pour ceux qui suivaient pas pendant le cours, c'est la nouvelle formation de Thomas Gabriel Fishcher, l'homme à l'éternel combo Bonnet/Eyeliner, qu'il a formé sur les cendres encore toutes froides de Celtic Frost. Il nous avait prévenu, Triptykon s'inscrirait dans la droite lignée du son de CF 2.0, à savoir le CF de Monotheist, dernier album magistral sorti en 2006. Pari réussi pour Fischer qui nous livre ici une copie conforme de Monotheist, peut être un poil plus véloce. C'est donc forcément réussi, les ambiances sont maîtrisées, les riffs simples et efficaces, et Fischer remplit la galette jusqu'à la gueule, pour finir en apothéose sur une piste de 19 minutes. Mais rien ne surprend, rien n'interpelle vraiment. On prend son pied, on bouge la tête, mais on connaît déjà. On pardonnera à Fischer ce manque de prise de risque, en se disant qu'après plus de 20 ans au sein de CF, la transition peut prendre un peu de temps. On pardonnera ce clone réussi en espérant qu'il ne s'agit ici que d'un règlement de compte final avec le passé, en se disant que le prochain album ne pourra qu'être différent. Fingers crossed. 


1 commentaire:

  1. Un bon "bilan" pour ma part. Rien de neuf sous le soleil, certes mais toujours cette "vérité" dans les hurlements et riffs du père Fischer, ça n'est pas aussi bouleversant que son illustre grand frère mais le redémarrage tient largement la route.

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