jeudi 29 octobre 2009

The Black Dahlia Murder - Deflorate



Dans le métro généralement j'écoute Dew Scented. Ca couvre un peu le vacarme de la 10, la chaleur moite et étouffante de la 4, les aisselles du voisins contre ton bras sur la 13. Dew Scented ou The Black Dahlia Murder. J'ai beau faire tourner la playlist de mon ipod nano protection cuir de vache, il reste toujours Dew Scented et The Black Dahlia Murder. Leur premier effort fait partie de ces claques reçues dans ma face pas si boutonneuse que ça d'adolescent en baggies. Rien de bien chamboulant mais un don pour conjuguer mélodie et ultraviolence qui en faisait quelquechose de plutôt original à l'époque.
14 ans et bam, Unhallowed qui débarque. Si vous voulez tout savoir, ce fut même ma première chronique. J'en chialerai presque.

Ensuite il y eu Miasma. Pour fêter mon bac. On prend les mêmes et on recommence. Deathcore qu'ils disaient. Mouais, pas mal.
Après ça s'est sérieusement gâté. On est en 2007, j'ai coupé mes lox, remisé mes baggies et compris Neurosis. Alors Nocturnal, il passe à la trappe. Je m'en tamponne royalement la nouille, d'autant que rater un album de tBDM, c'est finalement pas si grave. Le suivant sera pareil.

Donc nous voilà, 2009, comme une horloge (et chaque fois avec un artwork de plus en plus hideux), les dahlia nous reviennent avec 10 titres. Les mecs n'ont pas évolués d'un pouce. Rien, on peut chippoter sur une production plus ciselée, des soli plus nombreux, un chant plus criard : au final, on écoute le même album depuis 6 ans. Et c'est un peu comme retomber en enfance à chaque fois. Moi dans le métro avec mon Black Dahlia, j'ai les poils du bouc qui repoussent, mon pantalon devient de plus en plus large, je tortille mes locks et air-blast involontairement le bras du voisin tout en secouant frénétiquement la tête. Deflorate en 2009, c'est comme se retrouver derrière la salle d'étude pour fumer un joint, c'est comme sécher les cours d'éducation physique pour aller capser près du lac. C'est frais, un peu débile, mais ça fait du bien.




 

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