jeudi 16 juillet 2009

Dan Deacon - Spiderman of the Rings



Je connais des mecs, des junky de la folksonomie, qui taggent leurs chroniques musicales avec des noms de substances plus ou moins légales. Si je voulais faire la même pour Dan Deacon, je serai bien dans la merde. Peut-être un mélange d'acide lysergique, de mescaline et de dragibus. C'est que le petit gros barbu de Baltimore nous a pondu là une galette pas comme les autres. Aux croisements d'une electro 8-bit naïve et du happening de circuit bender, Deacon se promène gaiement, entraînant derrière lui toute une foule d'adeptes sous hélium, adolescents trépanés, animaux en 2D, tous conquis par la fougue de cet attardé à lunette. Au milieu d'un bordel de gloussements analogiques et de bipbip trafficotés, DD nous envoie une grosse basse saturée, des choeurs débilo-neuneu et parvient à rendre le tout intéressant, dansant, parfois même assez beau. Et puis oui, Wham City est pièce de bravoure, un hymne tout droit sorti d'Imagination-Land (imagiiiiiiiiinatiiiiiiiion) sur lequel on fini toujours par retomber. Ses lives sont censés être de véritables communions, des moments de plénitude. Pour ça malheureusement on repassera, sa prestation à la Villette Sonique cette année ayant été plus que moyenne.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire